C.F Massothérapie & MTC
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Taping/Easytaping
Kinésiotaping
Depuis longtemps le taping est utilisé pour stabiliser les articulations et soutenir les athlètes dans leurs performances. Ces applications sont avant tout réalisées avec de la tape rigide, non élastique.
Les désavantages de la tape rigide est qui limite les mouvements, il nous prive d’un facteur essentiel au processus de guérison.
Easytaping
Le dernier né de la famille des tapings élastiques se nomme Easytaping, il a été développé en Suisse. Ce concept se base sur les principes d’autorégulation et de compensation des structures.
Par l’application d’un Easytape, nous cherchons un soutien du processus de guérison en déchargeant et soutenant les structures de façon à permettre à celle-ci de s’intégrer à nouveau dans le mouvement.
Easytaping nous offre des tests simples et fonctionnels, qui nous permettent de définir rapidement quelles sont les bonnes applications à utiliser.
Processus de guérison
Lorsque le corps humain est blessé, l’organisme essaye de s’auto-guérir.
Pour un déroulement optimal de la guérison, le corps doit s’organiser de façon à déplacer la charge vers les autres structures, il compense dans la mesure du nécessaire à la guérison : ni trop, ni trop peu !
En pratique, cela signifie que la charge, que l’amplitude du mouvement doivent être limités avec des buts précis, mais en aucun cas complètement bloquées ou éliminées.
Afin de soutenir ce processus, certains muscles seront stimulés et d’autre inhibés. Ce modèle s’applique également aux autres structures, telles que les facies. Ce processus est observable dans la posture et les mouvements.
L’augmentation du flux sanguin et du drainage des structures concernées facilite le processus de guérison (sauf lors de blessures ouvertes). Ces phénomènes permettent une meilleure oxygénation des tissus et un meilleur transport des déchets organiques.
La moxibustion
La moxibustion est l’usage de l’armoise séchée dont la combustion permet de stimuler un point ou une zone. La plante une fois séchée, est broyée et débarrassée de ses impuretés. Elle est ensuite mise en forme diverse : bâton, petit moxa pour aiguilles, ou en poudre (ouate).
Bâton (existe en version sans fumée - charbon) : permet de chauffer un point à quelques centimètres de celui-ci. Il est conseillé que le thérapeute pose un doigt de chaque côté du point qu’il moxe afin d’évaluer l’intensité de chauffe et d’éviter de brûler le patient.
Moxa sur aiguille (existe en version sans fumée - charbon), tout prêt ou mis en forme de boule par le thérapeute à partir d’armoise en poudre. Le moxa est fixé à l’extrémité de l’aiguille après l’avoir insérée sur le point. Selon la taille du moxa, la combustion dure de 3 à 15 minutes.
Moxa grain de riz : mis en forme de grain de riz par le thérapeute à partir d’armoise en poudre, le moxa est fixé sur le point d’acupuncture préalablement humidifié. Allumé avec un bâton d’encens, le thérapeute l’écrase sur le point avec la pulpe préalablement humidifiée de son pouce lorsque le patient réagit à la chaleur. L’action est répétée de 3 à 9 fois.
Ce type de moxa a des actions spécifiques selon le point d’acupuncture :
sur Foie 1, il chasse le froid du méridien du Foie
sur Rate 1, il stoppe les saignements dus à une insuffisance de Qi de la Rate
sur Vessie 67, il permet la version du fœtus.
Moxa sur gingembre, ail, ou gros sel : l’armoise en poudre est modelée en forme de cône de 2 cm de haut environ et 2 cm de diamètre à la base. Le cône d’armoise est posé sur une tranche de gingembre ou d’ail d’une épaisseur de 2-3 mm, ou encore de gros sel naturel (de mer, pas séché, sinon il conduit trop la chaleur et provoque la brûlure). Le sel est versé dans le nombril et tassé en couche de 5 mm à 1 cm d’épaisseur.
Actions spécifiques selon le support :
sur gingembre et sur ail : réchauffe le Yang et chasse le froid,
sur gros sel : tonifie le Qi du Rein, réchauffe le Yang du Rein.
Moxa direct : l’armoise en poudre est mise en forme de petit cône d’1 cm de haut et de diamètre à la base. Le cône est posé sur le point à même la peau, et allumé avec un bâton d’encens. Le thérapeute tient une pince à proximité du cône afin de le retirer dès que le patient ressent la première pointe de brûlure. Il le jette dans un récipient contenant de l’eau pour l’éteindre. L’opération se répète 3 à 9 fois pour chaque point.
Moxa sur plaque d’argile : le procédé est intermédiaire entre le moxa direct et le moxa sur sel ou gingembre. Le cône est de taille intermédiaire et posé sur la plaque d’argile, elle-même posée sur le point d’acupuncture. C’est une alternative au moxa bâton mais la chaleur est plus intense et superficielle.
Contre-indications à la moxibustion :
Xie Qi de nature chaude
insuffisance de Yin
traumatisme encore chaud à la palpation (entorse, déchirure musculaire…)
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